
Matthias Tavel, député NUPES de Saint-Nazaire, indique que « vendredi 16 décembre, au dernier jour de l'examen du projet de loi sur les énergies renouvelables, l’Assemblée nationale a adopté à la hussarde un amendement du groupe macroniste qui créé une injustice fiscale de plus entre les communes du littoral. Jusqu’à présent, la taxe sur les éoliennes en mer était répartie entre les communes littorales d’où ces installations sont visibles, en tenant compte de leur distance aux installations et de leur population. L'amendement adopté prévoit que les résidences secondaires seront également prises en compte pour le comptage de la population : plus une commune compte de résidences secondaires supplémentaires, plus elle sera donc avantagée ».
Le député estime que « cela revient à favoriser les communes riches au détriment des autres. Ainsi, dans de nombreuses communes depuis lesquelles est visible le parc de Saint-Nazaire, plus de la moitié des résidences sont des résidences secondaires ! A La Baule, à Batz-sur-Mer, la part des résidences secondaires est même de l’ordre de 60%. Elle atteint 70% à Piriac-Sur-Mer où seuls trois logements sur dix sont réellement habités à l’année. Sans compter que ces communes accueillent bien peu de logement social. A l’inverse, à Saint-Nazaire, moins de 7% des logements sont des résidences secondaires. La ville de Saint-Nazaire serait donc la grande perdante de ce changement, d’autant que la modification votée se ferait sans augmentation du produit de la taxe à répartir. Le conseil départemental reste écarté de ce partage malgré des investissements à sa charge pour permettre le parc éolien. »
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